vendredi, décembre 30, 2005

A l'année prochaine...

Une excellente année 2006 à tous mes lecteurs, mes amis, mes connaissances, aux autres bloggeurs (Ubu, Laurent, Mateusz, Benoît, Stacey, Thierry, Pyl, Prométhée, Abu Ardvark, Armand, Damien, Dimitri, MPSokal, Joseph S, Ludovic, Luc et aux autres dont le nom m'échappe...), etc.

Perso, je me suis bien marré en 2005 (avec aussi évidemment quelques petites mauvaises humeurs) et j'espère que vous avez également pu rire parfois avec moi. J'espère que 2006 sera encore meilleure... A tout le monde, je souhaite autant de voeux que la personne espère pour moi.

Que la santé soit avec vous... Portez-vous bien jusqu'à l'année prochaine.

Amicalement,

Mehmet

jeudi, décembre 29, 2005

Sait Köse s'accroche à son double discours

rétroactes :

Le double discours de Sait Köse (FDF-MR)

Lire : http://fr.groups.yahoo.com/group/suffrage-universel/message/2880

extrait en turc : « Evet 2006 yılında yapılacak olan Belediye başkanlığı seçimlerine Belediye başkanı adayı olarak katılacağım. Önce Emirdağlı hemşerilerime, Türk insanlarına ve Belçika vatandaşlarına güveniyorum. Kazanacağımada eminim. » (source : Emirdag.com)


RTBF – Vivacité 20/12/2005

Présentatrice : Il y a désormais pas moins de 4 candidats bourgmestres déclarés à Schaerbeek. Outre l’actuel titulaire de la fonction, le MR Bernard Clerfayt, on connaissait les ambitions de Laurette Onkelinx pour le PS et d’Isabelle Durant pour Ecolo. Le quatrième candidat mayeur est un peu plus étonnant, Philippe Carlot.

Philippe Carlot : C’est une fois de plus la liste de diffusion du site www.suffrage-universel.be qui lève le lièvre. Pour connaître les ambitions mayorales de ce quatrième candidat, il faut comprendre le turc. C’est en effet, l’actuel échevin schaerbeekois des Finances, le MR Sait Köse, qui exprime sans fard dans sa langue maternelle son aspiration à briguer le poste de bourgmestre. La nouvelle, parce que cela en est une, a quelque peu surpris son chef de file, Bernard Clerfayt. Au MR, en effet, il n’y a qu’un et un seul candidat bourgmestre et c’est l’actuel titulaire de la fonction. La mâle assurance de Sait Köse qui se déclare en outre sûr de gagner, s’adresse sans doute exclusivement aux membres de la communauté belgo-turque de Schaerbeek. On chercherait en vain la proclamation noir sur blanc d’une telle ambition en français ou en néerlandais dans le texte. Bel exemple de communautarisme électoraliste, d’autant que le texte cité par Suffrage Universel dit ceci entre autres : « Je fais d’abord confiance à mes concitoyens d’Emirdag, aux Turcs et aux citoyens belges. Je suis sûr de gagner », fin de citations. Dans les rangs du FDF Schaerbeekois, il est sans doute temps de resserrer les boulons.

Ecoutez Vivacité : http://users.skynet.be/sutv/051220vivakose2.MP3

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Communiqué du cabinet de l’échevin Sait Köse (20/12/2005)

Objet : Démenti !

Bonjour à tous,

Je voudrais apporter le plus cinglant démenti à l’information totalement fantaisiste diffusée ce matin par VivaCité et son journaliste Philippe CARLO.

Il se base sur des affirmations que j’aurais faites en Turc disant que je vais prendre part aux élections communales comme candidat bourgmestre. Rien n’est plus faux.

La semaine passée, j’avais envoyé un mail annonçant la création d’un conseil consultatif de la Jeunesse à Schaerbeek, une première en Région bruxelloise. Au contraire d’autres, jamais Monsieur CARLO ne l’a évoqué.

A l’avenir, je conseille à Monsieur CARLO :

  • De prendre contact avec mon Cabinet lorsqu’il veut diffuser une info à mon sujet, surtout lorsqu’il s’agit de traduire une déclaration du Turc vers le Français ou le contraire.
  • De savoir que le Turc est une langue subtile et que la traduction en français n’est pas toujours chose aisée. De plus, la traduction du mot « échevin » n’existe pas directement en Turc et est souvent traduit par « Baskan » qui veut aussi dire « bourgmestre ».

Pour les prochaines élections, je serai candidat sur la liste qui sera conduite par Bernard CLERFAYT, candidat bourgmestre, afin de défendre le bilan et le programme de tous les candidats MR qui ont contribué aux changements positifs de Schaerbeek.

Bien à vous.

Sait KÖSE

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RTBF - La Première Jeudi 22/12/2005

Présentatrice : Mardi matin dans le journal de 7h30, nous vous parlions de l’échevin des Finances de Schaerbeek, que le MR Sait Köse sur un site internet a déclaré en turc qu’il était candidat bourgmestre aux communales de 2006 à Schaerbeek. L’affaire aurait pu en rester là mais ce n’est pas le cas, Julie Pourtois.

Julie Pourtois : Dans cette histoire, c’est que l’unique candidat MR est Bernard Clerfayt, l’actuel mayeur. En français Sait Köse est candidat MR, en turc candidat bourgmestre. Dans un communiqué intitulé « démenti » et diffusé mardi, Sait Köse écrit, je cite : « que le turc est une langue subtile et que la traduction en français n’est pas toujours chose aisée ». Contacté par nos soins, l’échevin nous a confié avoir donné cette interview en juin dernier dans un village au plein cœur de l’Anatolie. Un village où un échevin devient très vite « baskan », président ou bourgmestre, en français dans le texte. Sait Köse se défend donc d’être candidat bourgmestre mais il est vrai qu’à la lecture, le texte traduit ne laisse pas vraiment planer le doute. A la question : « Serrez-vous à nouveau candidat aux communales d’octobre 2006 », la réponse est : « Oui, je participerai en tant que candidat bourgmestre aux élections pour le poste de bourgmestre », littéralement pour la direction de la mairie/commune qui auront lieu en 2006. Sait Köse se défend cependant d’un double discours en français et en turc.

Ecoutez La Première : http://users.skynet.be/sutv/saitkose22-12-05.mp3

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Deux commentaires

"Les grenouilles se font passer pour des boeufs"

Inflation des titres d'éminences en turc
bourgmestre: belediye baskani [bashkanoeu]
échevin: belediye baskan yardimcisi [bashkan yaroeumdjoeusoeu]

La différence est bien claire, d'ailleurs dans le titre de l'article copié, il est bien écrit que Köse est "belediye baskan yardimcisi", le journaliste faisait donc bien la différence !

Même problème pour Kir, systématiquement qualifié de "devlet bakani" [bakanoeu] (ministre d'Etat) alors qu'il n'est que "devlet sekreteri" (secrétaire d'Etat). Certains journalistes et pseudo-intellectuels turcs (et même un traducteur juré) prétendent que ce dernier terme n'existerait pas en turc, pourtant il est attesté sur google, j'ai trouvé un article datant de l'EAK (Ere Avant Kir) où il est question de "Belçika Disisleri Devlet Sekreteri Annemie Neyts ", et même de "Devlet sekreteri sayin Delathouwer Robert" (ce dernier dans Beltürk, site préféré de Kir). En plus, lesdits journalistes s'abstiennent de préciser qu'il n'est que secrétaire d'Etat d'une entité régionale, compétent pour la propreté publique (les poubelles) et les monuments et sites (les vieilles pierres), préférant écrire "Belçika Devlet Bakani Emir Kir", le Ministre d'Etat belge Emir Kir...
En effet, il ne semble pas y avoir de secrétaires d'Etat en Turquie, mais le terme est bien attesté en turc pour désigner des postes gouvernementaux dans d'autres pays. A la limite, ne pourrait-on dire "bakan yardimcisi" ("ministre adjoint"et préciser que ce n'est qu'au niveau régional), puisque "devlet bakani", ministre d'Etat, désigne une fonction autrement plus prestigieuse alors que somme toute on ne parle ici que d'un super-échevin d'une ville d'1 million d'habitants, il a moins d'administrés que le moindre adjoint au maire d'Istanbul, qui compte des millions d'habitants, mais n'a pas le titre de "membre de gouvernement"... Il faut ramener les choses à leur juste proportion ! Pas besoin de comprendre beaucoup le turc pour voir que les grenouilles se font passer pour des boeufs...
Pierre-Yves Lambert (fondateur de www.suffrage-universel.be)
publié sur le blog de Thierry

Pas faux mais fallacieux !

"Moi j'écris de préférence Encümen et Devlet Sekreteri... Même mes collègues ne me suivent pas sur le deuxième point. En fait c'est même faux, pour être complet il faudrait dire "Encümen vekili". De plus, "Belediye Baskan Yardimcisi" existe: ce sont en fait les "Premiers Echevins", puisque juridiquement ils assument la "présidence" des assemblées municipales en l'absence du "Belediye Baskani" (sauf accord contraire). Donc si un échevin d'origine turque est premier échevin, je dirais Bld Bsk Yrd. Quant au "Devlet Sekreteri", que j'emploie volontiers, il faut tout de même dire que malgré son existence, c'est une expression forcée (je ne la trouve pas dans les dictionnaires, seul l'usage l'atteste), mais le problème est là: on devrait dire Devlet Bakani, mais ce poste existe en Turquie et sa responsabilité est plus élevée que la notion de Secrétaire d'Etat en Belgique (je ne suis pas jursite mais les explications que j'en ai eues par des Turcs "de là-bas", comparées à la notion que je connais ici, attestent cela). C'est pourquoi Devlet Bakani n'est pas "faux", mais "fallacieux" (donc plus grave encore!) de par le lien trompeur qu'il induit. Mais enfin, chacun dit ce qu'il veut et il est vrai que les correspondances sont rares..."

Erdem Resne (journaliste pour le mensuel www.binfikir.be)

samedi, décembre 24, 2005

Moureaux discrime, puis insulte

Hier : Si même Moureaux discrimine...

Aujourd'hui : "Philippe Moureaux a été "insultant" pour les Belges à la RTBF, selon le Comité des Arméniens de Belgique. Il y a "un peu de racisme" à critiquer Emir Kir sur la question du génocide arménien, avait-il déclaré."

(Le Soir, 24/12/2005)


Communiqué de presse du Comité des Arméniens de Belgique

C’est avec tristesse et indignation que le Comité des Arméniens de Belgique a entendu les propos de M. Philippe Moureaux (vice-président du PS, bourgmestre de Molenbeek et sénateur socialiste) sur les ondes de la radio La Première, lors de l’émission Questions Publiques ce mercredi 21 décembre 2005.
Lors de ce programme radio le Président de la fédération du parti socialiste Bruxellois trompe les citoyens belges en soutenant que le Secrétaire d’Etat Emir Kir n’a jamais parlé de « prétendu génocide » et en estimant scandaleux de cibler un ministre par rapport à un problème qui date à peu près de 100 ans, juste parce qu’il est le fils de personnes issues de Turquie. Il estime qu’il y a là une volonté de nuire qui s’apparente parfois à un peu de racisme.

Le CAB condamne ces propos et tient à attirer l’attention sur le caractère dangereux de telles affirmations pour la cohabitation harmonieuse entre les communautés. En effet, apparenter à « parfois un peu de racisme » la position de citoyens belges qui se prononcent en faveur de la lutte contre le négationnisme pourrait insister à la haine raciale et à des tensions intercommunautaires. Par ailleurs, transformer la victime en coupable, et ses tentatives de défense en agression est une des mécaniques du discours négationniste.

Tout comme la Fédération Internationale des Droits de l'Homme, La Fondation Auschwitz, le comité de coordination des organisations juives de Belgique, la Fondation Info-Turk, l’Institut Kurde de Bruxelles, la Ligue des Droits de l'Homme et le Mouvement contre le Racisme, l'Antisémitisme et la Xénophobie (pour ne citer que ceux là), la communauté Arménienne de Belgique soutient qu’il est indispensable de condamner la négation des génocides des Juifs, des Tutsis et des Arméniens, mais elle condamne aussi énergiquement toute culpabilisation en raison d’une appartenance raciale.

Le Comité des Arméniens de Belgique qui œuvre pour l’entente et l’harmonie entre tous depuis toujours estime que les propos de M. Philippe Moureaux sont insultants pour les citoyens belges qui ne cherchent qu’à faire valoir les droits élémentaires à la mémoire et l’intégrité humaine.

Nous tenons à rappeler à M. Philippe Moureaux ainsi qu’à nos concitoyens belges qu’aucun procès n’a été intenté contre un homme fils de parents issus de Turquie juste à cause de ses origines. Que c’est plutôt Emir Kir qui a bel et bien été débouté dans le procès en diffamation qu’il avait lui même intenté contre les animateurs de Suffrage Universel à savoir Pierre-Yves Lambert et Mehmet Koksal - d’origine turque lui aussi, faut-il le rappeler. Le Tribunal de Première Instance de Bruxelles a confirmé le lundi 14 novembre 2005 que le Secrétaire d’Etat bruxellois pouvait être qualifié de négationniste par Mehmet Koksal qui dans une de ces entrevues avec Emir Kir avait recueilli les propos de ce dernier qui parlait d’un « prétendu génocide »
(source : http://users.skynet.be/suffrage-universel/be/beel04turkishpride.htm)

Demain ?

dimanche, décembre 18, 2005

Le double discours de Sait Köse (FDF-MR)

rétroactes :

Sait Köse est élu local FDF (MR) à Schaerbeek

2000: candidat FDF sur la liste PRL-FDF aux communales à Schaerbeek

2001: devient échevin des Finances

2003: reçoit également le portefeuille de la Jeunesse et des Sports

2004: candidat aux élections régionales bruxelloises (non élu)

Lire : http://users.skynet.be/suffrage-universel/be/kose.htm

Sait Köse en français :

« Je suis Belge et Schaerbeekois d'abord, pas le représentant de la communauté turque. Ni le Turc de service » (VLAN – 14/12/2005)


Sait Köse en turc

« En tant que politicien d’origine turque, nous sommes convaincus de poursuivre notre mission de représentant de la communauté turque. Sur ce chemin, nous ne voulons pas que leurs soutiens et leurs espoirs ne mènent à rien. »

http://www.bel-turk.com/21-05-02.htm


« En réalité, tous les partis belges partagent le même point de vue. La question du génocide a déjà été traitée au Sénat et elle a été reconnue. Elle n’est pas encore arrivée à l’ordre du jour du Parlement. Certains partis ne relatent pas clairement leurs opinions. Vous aviez écrit ici que le « MR louvoie » sur le sujet mais en réalité ce sont les autres partis qui louvoient. Sur tous les sujets, le MR parle de manière plus directe. Il ne réagit pas de manière politicienne comme les autres partis. Les partis ici méconnaissent le fond de l’histoire. Notre rôle dans cette situation est de faire du lobby et de raconter aux gens dans le parti la vérité sur le sujet. Nous devons raconter la vérité. Ici, il y a un événement historique, nous devons laisser cela aux historiens. Moi, je n’ai jamais lu dans aucun livre d’histoire qu’il y a bien eu ‘génocide’. »

http://www.anadolu.be/2005-01/20.html


« Lors de la marche, Köse dans sa courte déclaration a dit : ‘c’est vous qui nous avez donné des voix, nous n’avons pas peur d’être à vos côtés. Où que vous soyez, nous sommes là. Nous n’avons pas de divergence de vues.’ Oui, Sait Köse s’est opposé au président du FDF Olivier Maingain. En clair, il a manifesté son opposition. »

http://www.belturk.be/go.php?go=03041b&arama=ok


« Je vais prendre part aux élections communales de 2006 en tant que candidat bourgmestre. Je fais d’abord confiance à mes concitoyens d’Emirdag, aux Turcs et aux citoyens belges. Je suis sûr de gagner. » (Emirdag.com)

http://turk.skynetblogs.be/?date=20050821&number=7&unit=days


Le 10 novembre 2003, Sait Köse participe – avec d’autres élus belges – à un dîner organisé par l’extrême droite turque.

Lire : http://www.resistances.be/loupsgris.html


Le 29 mai 2004, Sait Köse participe – avec d’autres élus belges – à une manifestation négationniste à propos du génocide arménien à Bruxelles.

Lire : http://users.skynet.be/suffrage-universel/be/beel04turkishpride.htm


Le 07 mai 2005, Sait Köse participe – avec d’autres élus belges – à la deuxième marche négationniste

Lire : http://users.skynet.be/suffrage-universel/new/su050508.htm


« En affichant clairement sa position face aux événements en Belgique, Sait Köse est descendu auprès du peuple auquel il appartient et il a décidé de participer au mouvement avec eux. En étant avec ses citoyens lors de la Marche pour le respect au drapeau, il a recueilli beaucoup d’applaudissements en déclarant aux manifestants ‘Bienvenue à Schaerbeek’. »

http://www.belturk.be/go.php?go=03041b&arama=ok


Le 10 mai 2005, Sait Köse lance un appel, en compagnie d’autres élus d’origine turque du MR et du CDH, pour la création d’une plateforme « au-dessus des partis » afin de « ne pas rester muet face au prétendu génocide arménien ».

http://www.belturk.be/go.php?go=0303fe&arama=ok

jeudi, décembre 15, 2005

Sainte Naïma

C'est quand même agréable de voir qu'un hebdomadaire flamand (conservateur en plus) consacre le titre de "personnalité de l'année" à une musulmane flamande voilée. De fin novembre 2004 à mars 2005, Rik Vannieuwenhuyse, le patron de l'entreprise Remmery, a reçu sept lettres de menaces exigeant le renvoi de son employée Naïma, uniquement parce que celle-ci porte le voile également durant ses heures de travail. En regardant l'attitude sereine et fidèle de Naïma Amzil, cette employée modèle faisant face à des menaces et des insultes anonymes, j'ai cru voir l'archétype de nos mamans allochtones. Elles bossent durs, elles ne veulent pas d'ennuis, elles donnent tout ce qu'elles peuvent pour la réussite familiale ... bref des "gens tranquillent" comme l'écrit le rédac-chef du Knack. Naïma Amzil a déclaré que cette désignation était une "reconnaissance du fait qu'une jeune femme portant le foulard peut parfaitement travailler dans une entreprise avec des collègues autochtones". Une évidence pour nous, une méfiance pour d'autres...

mercredi, décembre 14, 2005

Réplique du CDA à Freya

"Une éminente personnalité politique belge s’est de nouveau fait remarquer en tenant des propos condescendants sur des responsables néerlandais", écrit le Telegraaf à la une. "La vice-première ministre Freya van den Bossche se demande dans une interview accordée à Vrij Nederland si les offres d’emploi de ministre aux Pays-Bas requièrent d’être ’guindé, petit-bourgeois et empoté’."

"Son collègue Karel de Gucht avait causé une querelle diplomatique plus tôt, en comparant le premier ministre Balkenende à Harry Potter", rappelle le journal populaire. "Les Pays-Bas, dans cette affaire, ont exigé des excuses écrites et l’ambassadeur de Belgique a été convoqué auprès du ministre Bot."
"Dans un entretien avec le quotidien belge Het Laatste Nieuws , Van den Bossche revient plus ou moins sur ces propos aujourd’hui. ’Cela paraissait amusant durant l’entretien.’ Elle reconnaît qu’elle n’aurait peut-être pas dû faire ces remarques. Simultanément, elle maintient que le gouvernement Balkenende applique ’une dure politique d’exclusion et d’économies’."
"Le premier ministre Balkenende est resté laconique hier. ’C’est la meilleure incitation à nous concentrer sur des choses plus importantes et à faire réussir le sommet de l’UE, en fin de semaine’, a dit le premier ministre durant une visite à la chancelière fédérale allemande Angela Merkel. Les Pays-Bas ont aussi besoin du soutien de la Belgique pour obtenir la réduction de 1 milliard d’euros qu’ils souhaitent sur leur contribution à l’UE."
"Le président du groupe parlementaire CDA, Verhagen, estime qu’il est grand temps que les chrétiens-démocrates reviennent au pouvoir en Belgique. ’Car avec les politiques irresponsables actuels la Belgique risque de devenir l’idiot du village en Europe.’ Le député VVD Hans van Baalen considère les remarques comme un compliment. ’Les pays qui ont des politiques ternes se portent en général bien’."

"En Belgique, l’imagination est toujours au pouvoir et on y gouverne avec le sourire et parfois même avec le fou rire", remarque l’Algemeen Dagblad, dont les premières réactions "en ligne" de lecteurs sont plutôt favorables à l’analyse de "la ministre Freya, la Flamande bavarde".

"Cette fois-ci, le gouvernement renonce à entreprendre des démarches diplomatiques", note le Volkskrant (p.2). "Le premier ministre Balkenende a fait savoir mardi qu’il n’en a ’pas le temps’ et qu’il faut ’se mettre au travail’. Van den Bossche a fait savoir hier soir qu’elle regrette ses propos blessants à l’adresse de membres du gouvernement. Elle maintient cependant ses critiques sur la politique gouvernementale."

source : http://www.ambafrance-nl.org/article.php?id_article=6702

dimanche, décembre 11, 2005

Moureaux revanchard

Philippe Moureaux n'apprécie pas la contradiction… Il n'a accepté de participer à un débat sur la gauche et le progrès organisé par le Cercle des étudiants arabo-européens de l'ULB qu'à la condition que les organisateurs renoncent au modérateur annoncé, le journaliste Mehmet Koksal. Le vice-président du PS refuse de débattre avec « un calomniateur », Koksal ayant le grand tort, à ses yeux, d'avoir taxé le secrétaire d'Etat PS Emir Kir de « négationniste », « délinquant » et « menteur ». Trois qualités que la Justice, saisie par Kir, a pleinement validées. Mais alors, qui calomnie qui ?

source : Le Soir du 10/12/2005

Ecoutez le billet radio de Philippe Carlot sur Vivacité (JP 7h30 le 06-12-2005) :
http://users.skynet.be/sutv/viva051206.MP3

mardi, décembre 06, 2005

Quo vadis Bruselas ?

Et puis, il y a l'éternel problème de Bruxelles. Vous aussi vous y êtes empêtrés. Dans votre proposition, Bruxelles est encore toujours la capitale de la Flandre bien qu'elle ne soit pas incorporée à la Flandre et que la possibilité d'en faire un district européen soit maintenue. Vous ne trouvez pas que c'est un peu vague ?

Bruxelles est une question délicate pour les Flamands. Je suis le premier à admettre que notre chapitre sur Bruxelles n'est pas clos. Mais nous essayons en tout cas de tenir compte du fait que Bruxelles a son identité propre et laissons encore l'administration locale jouer un grand rôle. D'autre part, Bruxelles a besoin de l'aide de la Flandre, ne fût-ce que pour remplir son rôle international. Aujourd'hui, à cause de la complexité de sa structure, Bruxelles n'a ni le temps ni les moyens pour le faire. Et nous faisons donc référence à Washington DC, une ville qui est gérée par un conseil de 13 personnes et non par 89 parlementaires, 19 bourgmestres et 19 collèges échevinaux.

Mais pourquoi ne renoncez-vous pas tout simplement à Bruxelles ? Cela rendrait votre scénario de scission déjà un rien plus réaliste.

La relation entre la Flandre et Bruxelles est mauvaise actuellement mais nous espérons que l'entente avec une Flandre indépendante prendra une toute autre forme. D'aucuns incitent à renoncer à Bruxelles en prétextant que c'est une ville francophone, multiculturelle où les Flamands ne sont pas les bienvenus. Peut-être en est-il ainsi mais cette idée passe mal dans le groupe de réflexion. Bruxelles est la capitale de la Flandre et nous ne voulons pas la lâcher aussi facilement que ça.

source : Han Renard (Knack - extraits) - lire aussi la version complète de l'entretien en français
http://www.trends.be/attachmentstendances/extras2005%5Cw48%5Cvermeireninterview.rtf